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L'exploitation sexuelle des femmes et des filles

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Avec la pandémie, l’exploitation sexuelle des femmes et des filles ne s’est pas arrêtée. Comme en témoignent de nombreux sites d’annonces, les proxénètes continuent de forcer leurs victimes à « travailler ».

L’isolement causé par la pandémie et la place démesurée prise par les activités en ligne ont de plus accru la vulnérabilité des jeunes femmes aux prédateurs et aux proxénètes.

Si le nombre de clients a diminué en raison du confinement, les clients qui demandent des services profitent de la vulnérabilité économique des femmes pour négocier les prix à la baisse ou offrent plus d’argent pour demander des actes sexuels qui leur seraient refusés en temps normal.

Rappelons que si toute cette industrie existe, c’est pour répondre aux besoins du client. Mais qui est donc ce client et que cherche-t-il ? Qui sont les proxénètes ? Et qu’en est-il de la réalité des femmes prises dans la traite ?

En 2019, Télé-Québec produisait la série Trafic qui raconte la quête d’une réalisatrice pour comprendre les rouages de l’exploitation sexuelle des jeunes filles à Montréal. Grâce à des accès privilégiés, elle a interrogé des victimes de l’industrie de la prostitution juvénile, des clients, proxénètes, services de police, de même que des intervenantes et intervenants communautaires.

Qu’on ne se méprenne pas, la prostitution n’a rien de rien de « glamour » ! Dans l’une des vidéos de cette série, une jeune femme raconte son parcours, les vulnérabilités dont le proxénète qui l’a abusée a profité et la cassure que cette expérience a infligé à son estime d’elle-même.

Cliquez ici pour connaître l’histoire de Chloé.

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