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Aider une femme victime de violence conjugale

Lancée en 2007,Voisin-es, ami-es et familles(VAF) est une campagne qui vise à sensibiliser les personnes de l’entourage aux signes avertisseurs de la violence conjugale pour leur permettre d’aider une femme qui est victime de violence conjugale ou qui risque d’en être victime.
Cette année, la campagne VAF a renouvelé son image et le matériel informatif et de sensibilisation qu’elle offre. Les informations que nous donnons dans cet article sont tirées du nouveau site de la campagne Voisin-es, ami-es, et familles.
La campagne VAF 2018 s’attarde à toutes les formes de violence, mais porte une attention particulière à la violence psychologique.
La violence psychologique est toujours la première à se manifester et accompagne toutes les autres formes de violence, que ce soit la violence verbale, économique, spirituelle, sexuelle ou physique. Au début, la violence psychologique peut sembler banale, mais à force d’accumulation et de répétition, la femme commence à douter et à intérioriser les critiques constantes de son conjoint. Elle vient à croire qu’elle n’est bonne à rien, qu’elle ne trouverait pas mieux et qu’elle est responsable de la violence qu’elle subit. Ainsi, elle est plus susceptible d’accepter les autres formes de violence qui peuvent suivre et de rester malgré tout.
La violence psychologique comprend un éventail large de comportements du conjoint violent dont voici quelques exemples :
- Remettre en question les compétences de sa conjointe par des critiques constantes
- Prendre toutes les décisions du couple, parce qu’il considère que sa conjointe en est incapable
- Se moquer ou humilier sa conjointe en privé ou en public
- Surveiller sa conjointe, y compris au travail, notamment grâce à l’utilisation d’un téléphone cellulaire, des médias sociaux ou d’applications permettant de savoir en tout temps où est une personne
- Sous couvert d’amour, se montrer jaloux et possessif
- Limiter ou interdire les sorties de sa conjointe
- Critiquer l’entourage de sa conjointe pour l’isoler et pour éviter qu’elle ait du soutien
- Lire le courrier, les courriels et les messages textes de sa conjointe
- Menacer sa conjointe de partager de l’information personnelle ou des photos d’elle sur les médias sociaux
- Responsabiliser sa conjointe pour la violence et se déresponsabiliser
- Laisser croire à sa conjointe que, si elle agissait comme il le voulait, il ne serait pas violent
Voici quelques suggestions pour aider une femme lorsque vous reconnaissez des signes avertisseurs de violence conjugale :
- Seule avec elle, lui demander comment elle se sent dans cette situation.
- Il est possible qu’elle nie la situation parce qu’elle a peur d’agir ou n’est pas prête à le faire. Si c’est le cas, lui faire savoir que vous demeurerez disponible pour elle.
- Lui offrir de l’accompagner, si elle a besoin de soutien ou de renseignements supplémentaires.
- En tout temps, elle ou vous, pouvez appeler Fem’aide, la ligne de soutien francophone, au 1 (877) 336-2433pour obtenir du soutien, des ressources, planifier la sécurité ou pour plus d’information.
Pour en savoir plus sur l’excellent matériel offert par la campagne Voisins-es, amis-es et familles, consultez http://voisinsamisetfamilles.ca
Vous pouvez rejoindre le Colibri au (705) 797-2060, au (877) 797-2060 ou à info@centrecolibri.ca
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