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Le meurtre d’une femme est qualifié de féminicide quand il résulte d’un continuum de violence et de terreur incluant un éventail d’abus verbaux et physiques, et s’exerçant spécifiquement contre elle, en raison de son sexe.

Tristement, le 6 décembre est devenu la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, en souvenir des 14 jeunes femmes qui ont été sauvagement assassinées à l’École Polytechnique de Montréal dans un acte choquant de violence fondée sur le sexe.

Le 6 décembre, nous nous souvenons de Geneviève Bergeron, d’Hélène Colgan, de Nathalie Croteau, de Barbara Daigneault, d’Anne-Marie Edward, de Maud Haviernick, de Maryse Laganière, de Maryse Leclair, d’Anne-Marie Lemay, de Sonia Pelletier, de Michèle Richard, d’Annie St-Arneault, d’Annie Turcotte et de Barbara Klucznik-Widajewicz. Nous nous souvenons aussi de tant d’autres femmes…

Selon OAITH (Ontario Association of Interval and Transition Houses), 52 féminicides ont eu lieu à l’échelle de la province de l’Ontario entre le 26 novembre 2021 et le 25 novembre 2022. C’est dire que, chaque semaine en Ontario, la vie d’une femme s’arrête brutalement en raison de la violence fondée sur le sexe et que les vies de ses enfants et de ses proches sont marquées à jamais.

Dans un tel contexte, comment faire en sorte que l’espoir ne s’éteigne pas? L’espoir se nourrit d’actions et de changements concrets. Il dépend de notre solidarité collective et de notre choix de nous responsabiliser ou non pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.

En toute solidarité!

L’équipe du Colibri

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